Ces équipements pour cycliste urbain sont-ils vraiment indispensables ?
Le boom du vélo en ville est en pleine effervescence. Le nombre de cyclistes urbains grimpe en flèche, et la tendance est loin d’être éphémère.
Avec le développement de cette pratique, le marché des accessoires pour cyclistes suit la même courbe ascendante. Pourtant, la question se pose : ces équipements sont-ils réellement indispensables pour rouler en toute sécurité en milieu urbain ?
Le cycliste minimaliste, un modèle à suivre ?
Premièrement, penchons-nous sur la figure emblématique du cycliste minimaliste. Ce dernier est convaincu qu’un vélo et un casque suffisent à assurer sa sécurité. Il rejette l’idée d’être un sapin de Noël ambulant, clignotant de mille feux dans la nuit citadine. Ses arguments sont forts : dans des pays comme les Pays-Bas, où la sécurité des cyclistes est une priorité, les habitants roulent sans équipements superflus. Ils se contentent d’un vélo et d’un casque.
La question est donc: quels sont les accessoires fiables et utiles pour les cyclistes urbains?
Le feu de stop, une innovation pertinente
Parmi les options disponibles sur le marché, le feu de stop se démarque. Alors qu’il est un standard sur les véhicules motorisés, le vélo a été longtemps délaissé de cette fonctionnalité. Aujourd’hui, on peut se demander si l’installation d’un tel dispositif n’est pas pertinente, surtout pour un usage urbain.
Un freinage bien signalé peut en effet éviter une collision. Si certains cyclistes préfèrent signaler leur arrêt avec le bras, cette méthode n’est pas toujours efficace, notamment lorsqu’il fait nuit. Le feu de stop, de son côté, est visible en toutes circonstances. Il est un moyen de communication efficace avec les automobilistes et autres cyclistes.
Il existe des modèles à tous les prix, du simple système de dynamo à une quinzaine d’euros à des dispositifs intégrés directement dans le vélo pouvant atteindre 400 euros. Tous ont pour objectif de rendre les freinages plus visibles et donc plus sécuritaires.
Les clignotants, un code universel
Parmi les autres accessoires disponibles, les clignotants attirent également l’attention. Reprenant les codes de l’automobile, ils permettent de signaler clairement une intention de tourner. Si certains cyclistes urbains signalent encore leur changement de direction avec le bras, la nuit ou sur une piste cyclable bondée, les clignotants peuvent clairement faire la différence.
Plusieurs modèles sont proposés, à des prix allant de 10 à 400 euros pour les plus sophistiqués. Certains se fixent directement sur le vélo, d’autres sur le casque ou la sacoche du cycliste.
Le rétroviseur, un équipement controversé
Enfin, dernier équipement : le rétroviseur. Souvent boudé par les puristes, il est pourtant plébiscité par les néo-cyclistes. Ces derniers, souvent habitués à la conduite automobile ou moto, y voient un moyen efficace de garder un oeil sur ce qui se passe derrière eux.
Des modèles existent à partir de 10 euros, se fixant sur le guidon ou sur la poignée du vélo. Certains cyclistes optent même pour des lunettes rétroviseur. Celles-ci permettent de voir derrière soi sans avoir à tourner la tête, grâce à des verres miroirs intégrés.
L’équipement, un choix personnel
Les équipements pour cyclistes urbains ne sont pas indispensables, mais peuvent grandement participer à la sécurité à vélo. Le choix des accessoires dépend de chaque cycliste et de ses habitudes de conduite. Certains préféreront le minimalisme et estimeront que leur attention et leur prudence suffisent. D’autres, plus prudents ou simplement habitués à un certain confort, opteront pour des accessoires pour améliorer leur visibilité et leur connaissance de l’environnement. Finalement, le plus important est de se sentir en sécurité sur son vélo, et si les équipements peuvent y contribuer, pourquoi s’en priver ?
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